Quand nous pensons «vieillesse », nous pouvons imaginer aux mauvais traitements que vivent certaines personnes âgées à l’EHPAD, alors qu’il existe des maisons d’accueil uniquement pour elles.
Nous connaissons bien souvent les maisons d’accueil pour les enfants ou adolescents. Mais, celles pour les personnes âgées restent bien moins connues, et, demeurent très intéressantes à plus d’un titre. En effet, en plus d’être 50% moins cher que l’EHPAD, ces maisons offrent à nos proches un cadre plus simple et plus humain. Une personne s’occupe d’un petit groupe de personnes âgées dans sa propre maison. Cela permet notamment à ce que ceux-ci puissent manger ce qu’ils ont préparé ensemble. L’objectif est le « maintien de l’autonomie » comme l’explique Laura, une encadrante dans sa maison d’accueil, filmée par le média Brut.
Si on rajoute le fait que la famille accueillant ces résidents, peut être composée d’enfants, alors nous pouvons imaginer la richesse des échanges intergénérationnels dans les deux sens.
Une nouvelle donne pour les personnes âgées seules et fragiles !
Aussi, pour les hôtes, il est possible de créer son propre environnement en prenant certains meubles de son ancienne maison afin de « créer son petit chez-soi, ici, pour se sentir bien », comme l’explique Laura. « L’ambiance », comme nous le fait comprendre, Yvette, l’une des hôtes de Laura, amène à ce que chacun d’entre eux puissent de nouveau s’épanouir dans un lieu plus serein et familial.
Il s’avère malgré tout que ce genre de dispositif reste limité puisque les encadrants doivent être diplômées et que les personnes âgées doivent être un minimum autonome ne portant pas atteinte à leur intégrité physique à cause de problèmes de santé graves.
C’est donc un moyen intéressant pour nos grands-parents autonomes que ces maisons d’accueil, appelées aussi MARPA, Maisons d’Accueil Rural pour Personnes Agées. La première à exister date de 1998. Actuellement, il en existe 200 en France.
La MARPA, même si elle garde ses limites, reste une alternative qui nous permet de regarder les derniers jours de nos grands-parents avec un peu plus d’optimisme et de sérénité.