Et si le bonheur était au jardin ? Se reconnecter, soigner, apaiser

Une bonne bouffée d'air.

Guillaume
© Therra
© Therra

Et si le bonheur se cultivait au sens propre ? À Namur, Therra transforme le jardin en véritable outil de soin : on met les mains dans la terre, on ralentit, on respire. Des personnes en burn-out, des mineurs non accompagnés et, bientôt, des détenus, y retrouvent un espace pour se poser.

Jardiner, ce n’est pas toujours une partie de plaisir : parfois, il faut reconnaître, c’est une corvée. Il y a ces jours où on rêve juste d’aller vite, de tondre, de désherber. Et puis, il y a ces autres moments, où le jardin devient un refuge, un espace de détente, d’accomplissement, et même… de bien-être. Petit luxe de la vie, mais réel.

Quand la terre soigne aussi l’esprit

Connaissez-vous le Mycobacterium vaccae ? C’est une bactérie présente dans la terre. En la respirant, parfois sans même s’en rendre compte, elle stimulerait la production de sérotonine et de dopamine, deux neurotransmetteurs essentiels à notre humeur. Bref, jardiner, c’est aussi, scientifiquement, un petit shot de bonheur !

À Namur, l’association Therra a installé un jardin thérapeutique, où des publics vulnérables, en burn-out, en hôpital psychiatrique, en prison ou dans des centres pour mineurs non accompagnés, viennent jardiner, respirer, contempler. Là, le jardin devient acte, respiration, moment de reconnexion. On y jardine, on s’y repose, on y retrouve du sens.

Un outil au service du soin

Therra ne s’arrête pas là : son approche inclut la création d’espaces verts pensées comme des lieux de soin. On y jardine en marchant, on y médite autour d’un potager, on y trouve une forme de « présence apaisante ». Le jardin devient une bulle où l’on peut se reconstruire, petit à petit.

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