En campagne, les coqs sont souvent une autre forme de réveil, naturel et économique, mais pas trop souvent à l’heure. À Sarrians, le coq, lui, il ne chante pas, il rit.
Rose aime élever des coqs de différentes races pour célébrer la biodiversité. C’est aussi une manière pour elle de faire découvrir ces animaux sous un autre angle aux passants et notamment aux enfants. L’objectif principal est de montrer tout l’intérêt de sauvegarder les espèces rares.
Un coq qui a un son qui détonne des autres…
Alors, cette dame a décidé de mettre le ton en allant chercher dans la région du Cantal un coq bien particulier. En effet, le coq Ketawa réalise un chant beaucoup plus long que les autres. Cette espèce vient d’Indonésie. Son cri ressemble à un rire humain, comme le montre cette vidéo. En Asie, il existe même des concours de chant pour cette espèce. Cette race pond très peu d’œuf, mais Rose s’en moque. Le principal est de montrer la beauté de ce bel oiseau.
Un projet pour plus de biodiversité
Mais, revenons à… nos coqs ! Le domaine de l’Oiselet dont Rose s’occupe est très particulier. Elle s’investit pleinement à élever différentes races de coq pour ouvrir le regard des visiteurs sur le monde qui les entoure. Par exemple, elle élève des coqs « cou-nu » qui ont disparu des exploitations agricoles, car ils étaient considérés comme n’étant pas assez rentables comparés aux autres espèces. Dans cet espace, il s’agit de préserver et de montrer.
Elle fait en sorte que chaque animal qu’elle recueille se sente un coq en pâte. Elle prend bien soin de les alimenter convenablement, leur donner à boire régulièrement et reste très attentive à ces belles créatures.
Quant au nom du coq qui rit, elle recherche un nom. Et toi, si tu avais un coq qui rit à la maison, comment l’appellerais-tu ? Rigoletto ou Gai-Ri ?