A Saint-Trimoël, dans les Côtes d’Armor, l’association l’Envol a créé une « Maison des fratries« , permettant aux frères et sœurs de rester ensemble après un placement.
De nombreuses familles sont séparées au moment des placements. Des frères et sœurs, pourtant souvent très proches, se voient placés dans des familles différentes, ce qui va rendre ce moment déjà difficile, encore plus douleur. L’association l’Envol, créée par Yves Abernot, directeur, et Vanessa Morin, directrice adjointe, permet aux frères et sœurs de rester ensemble au moment des placement.
Envol, un projet au beau succès
Dans la ville de Saint-Trimoël et ses 1 635 habitants, l’association Envol a ouvert, il y a de cela quelques mois, une « maison des fratries ». Dans celle-ci, six enfants peuvent être placés pour éviter d’être séparés de leurs proches, frères ou sœurs. Pour les entourer, une large équipe est présente avec deux surveillants de nuit, une maitresse de maison, un responsable de service et un psychologue. « C’est vingt-quatre heures sur vingt-quatre, 365 jours par an » a indiqué Yves Abernot, le directeur de l’association, pour Ouest-France, avant de rajouter. « Cet endroit nous permet de regrouper des frères et sœurs qui sont séparés de leurs parents suite à une décision judiciaire ou administrative. »
Vanessa Morin a quant à elle précisé qu’il était important d’y trouver six chambres, permettant ainsi à chaque enfant d’avoir son intimité. « On a été confronté à la difficulté de trouver une maison avec six chambres pour permettre à chacun, même s’ils vivent en fratrie, d’avoir un espace à soi. »
Une association qui, aujourd’hui, fonctionne très bien puisque, début avril, une nouvelle maison devrait ouvrir ses portes.